Possibles Média | La Femme cachée | Cinéma

Résumé

Hantée par un passé auquel elle espérait échapper, Halima, enceinte, permet à contrecœur à son partenaire Sylvain de se joindre à elle dans une quête auprès de sa famille à l'étranger.

Synopsis

Après des années de mauvais traitements et d'abus, Halima, une jeune Française fuit sa famille et son passé douloureux pour une nouvelle vie au Québec avec Sylvain et leur fille Léa. Cependant, son secret sur son passé la ronge, d'autant plus lorsqu'elle découvre qu'elle attend un garçon. Son comportement devient imprévisible et autodestructeur, menaçant son équilibre familial. Déterminée à affronter son passé, elle retourne en France pour retrouver sa famille, espérant réparer les liens brisés. Mais ses tentatives de réconciliation sont entravées par le silence et l'incompréhension de ses proches, et la quête de vérité de Halima déstabilise davantage sa petite famille. Malgré ses efforts pour trouver la paix, et bien qu'elle réussisse à sauver son couple et sa famille, Halima saura-t-elle échapper au passé?

Note du réalisateur - Bachir Bensaddek

Depuis toujours, je suis fasciné par les personnages féminins par leur force, leur détermination. J'ai plus d'affinités avec elles qu'avec les héros classiques. Ça n’a pas été différent avec Halima. Tout comme la scénariste Maria Camila Arias (Oiseaux de Passage), j’ai ressenti une profonde empathie pour le parcours de combattante de cette femme. En plongeant dans la vie d’Halima, j'ai découvert des traumatismes profonds mais aussi une quête de vérité et de réparation qui forcent l'admiration.

J’ai donc pris le parti de traduire en images les deux faces de la médaille, exprimer les traumatismes autant que la quête afin de générer l'empathie que je ressentais. Le retour vers le passé, étape cruciale pour la guérison, s'est traduit dans de longs travellings qui aspirent Halima vers le passé. Ces plans sont devenus une sorte de charpente sur laquelle le film a pris appui.

Le processus de casting m'a offert un coup foudre artistique en me faisant connaître Nailia Harzoune. Je l'ai tout de suite vue en Halima et elle me l'a confirmé par son jeu inspiré et à fleur de peau. Sa dynamique avec Antoine Bertrand est touchante. La femme cachée, au-delà de sa signature visuelle et de son personnage central, est un exercice d’empathie pour chaque personnage, l'exploration d'émotions en qui nous pouvons tous nous reconnaître.